Le jour me déshydrate, la nuit me nourrit
Solitude rêveuse, cauchemars suivis
Ton absence me laisse assoiffée et mon esprit
contemple ta forme marmoréenne et rit.
Dès qu’on se regarde, mes veines se remplissent
D’un vin jovial et d’une chaleur qui me trahissent.
Du fond de mon coeur je tombe dans ton abysse
Où tes paroles chantent l’espoir de jadis.
Mes souvenirs se perdent au crépuscule pour
Faire place à ces sentiments me dévorant.
Ton bras, ton mystère, ton univers m’entoure
Et me fait de douces promesses égales aux vents
Dans lesquels je me tais, j’étouffe, je me noie
Encore et encore pour dire: je te vois !