Ne le boit-on pas pour tordre les goûts
Un noir en masse, des gouttes brun-clair ?
Pas pour distinguer rêve de réveil doux ?
La chaleur monte, moi, le réveil, je le flaire
Tout au bout, il pense que ce n’est juste un air
Un semblable, lointain souvenir d’une modulation
Tout un goût exquis exclamé par la menthe en infusion
Improbable, un frisson de joie temporaire
Donc il attend. Un an. Non, quelques heures
Pourtant le sommeil n’est qu’un rêve lointain
Le voilà café et crayon à la main, un bonheur
Lorsque la menthe frappe, ses vers de vert teint
« Oui, la Nuit, inouïe, nuit à l’Ennui »
Lui passa dans la tête lorsqu’il fuit
L’aiguille du regard en redessinant la face
Blanche de la tasse
Il a failli oublier mon arôme favori
Il a pris alors un quatrain de feuilles
De menthe. Il inspire, s’inspire, et, d’un œil
Pensif, il pose la tasse à cause de la sonnerie