I.
J’ai surpris l’aube blanche
Cachée
Au fond de ma paume
Fuyant
La grisaille du matin
Somnolente
Elle s’est faufilée
Farouche
Par mon âme trempée de rosée
II.
Sous une lumière taciturne tourbillonne
Une pensée enivrée
Par la fraîcheur du matin
Fuyante
Parmi la douceur nocturne
Étincelle d’espoir
Du mystère intime de l’obscurité
III.
J’ai trouvé l’aube nue
S’éveillant sur sa toile céleste
Paresseuse elle rougissait
Sous la lueur d’un soleil humide
Par l’éther refroidi de la nuit innocente
Elle cache de nos yeux infâmes
La nature de sa sublime beauté