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Weicker Athena

Spleenétique

Mes paroles se heurtant à de sourdes façades,

Réponds-moi ! Néant, vide, atroce silence,

Mes regards saignant se forment en une cascade,

Tandis que tu m’ignores en permanence. 

 

Ton odeur prenante pénètre mes veines, 

S’essayant au mystère qui les entoure,

Tu tires ma vie au fils de laine,

Tu peins les tuiles de ce toit qui est lourd.

 

Ô Dieu ! Laisse-moi affronter le destin d’Égée

Pour brûler au fond des mers ténébreuses,

Cette folie couronnée, pestiférée, achevée ;

Prends pitié de moi, qui ai toujours été si pieuse.




Envoyé: 13:38 Sat, 7 January 2023 par: Weicker Athena