Il y a neuf ans, il neigeait.
En était en mi- novembre.
Julien, mon petit frère, était allonger sur son lit et me tenait la main.
Comme chaque soir, je lui lisais son histoire préférer "Peter Pan".
Le rêve de Julien, était de devenir comme Peter Pan.
De ne jamais grandir, d'être fort, courageux et libre comme un oiseau.
Son rêve allait se réaliser, mais que à moitié.
Il ne grandira jamais et il sera libre de ce monde cruel et impitoyable.
Mais il ne sera jamais fort à se battre et courageux pour lui faire face.
Une fois fini, je posais le livre sur la petite commode, à coter de son lit.
J'essayais de me lever de ma chaise, mais Julien me retenait et me fessait rapprocher de son lit pour qu'il pouvait toucher avant de s'endormir mon ventre arrondi.
Il mettait sa petite main sur mon ventre et disait à chaque fois, toute exciter :
-Je suis impatient de te rencontrer Peter!
Même si je savais que c'était impossible.
J'espérais comme même tout du cœur, qu'il y avait un petit miracle et que Julien pourrait rencontrer Peter.
Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai appelé mon fils Peter.
La raison est simple, il y a quatre ans, j'avais fait une promesse à mon petit frère.
Une promesse que j'avais acceptée avec joie.
La promesse était, d'appeler mon fils Peter.
Julien était fou de joie, quand j'ai accepté sa promesse.
Mon compagnon, lui trouvait que c'était une bonne idée, d'appeler le bébé comme ça.
Nous étions tous heureux, jusqu'au jour ou l'état de Julien est devenu de plus en plus grave.
Il était pratiquement tous les jours scotchait dans son lit et ne pouvait rien faire.
Les nuits, il toussait beaucoup et sa fièvre n'était pas prête à partir.
Nous avons craignais que la fin était très proche.
Ce jour-là, il neigeait.
En était noël.
Alors que j'étais enceinte du neuvième mois et devrais être à l'hôpital, car je commençais à avoir des contractions.
J'étais assis à coter de Julien et lui lisait comme chaque soir, son histoire préférer "Peter Pan".
Une fois fini, je posais son livre à coter de lui et lui fit une bise sur son front.
En ce moment le petit cœur de Julien a cessé de battre.
Aujourd'hui, je prends la main de mon fils Peter et en se dirigent vers la tombe de Julien.
Je donne les fleurs à mon fils et il les pose délicatement sur la tombe de Julien.
Je prends mon fils sur mes bras et dis une dernière fois, avant de retourner en Angleterre.
-Adieux Peter Pan!
Malgré, qu'il avait un cancer des poumons, il a su sourire jusqu'à la fin.
FIN